LE NOUVEAU PETIT LIVRE DE FRAMBOISE A FAIT LE BUZZ SUR FRÉQUENCE PLUS ! !






Ce 8e petit livre rouge ...

Ce 8e petit livre rouge ...parle d'un évènement douloureux: les violences sexuelles faites aux enfants. Près d'un enfant sur cinq est victime de violence ou d'abus sexuels. Vous pouvez empêcher que cela arrive à votre enfant : la clé est de bien communiquer avec lui, de PARLER VRAI dans un climat de confiance. La sexualité est encore un sujet tabou. Si aborder ce sujet avec votre enfant vous embarrasse, ce petit livre vous sera utile ...car il vous offre des clés pour apprendre à l'enfant à se protéger et à oser dire « NON ! ». Il s'adresse à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.Il parle à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus « notre enfant intérieur ». Les mots, plutôt que les maux !

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* Vous pouvez dès aujourd'hui le commander ICI en ligne , paiement par CB . " ajouter au panier " OU par courrier : voir bon de commande ci -après , paiement par chèque. *Le livre vous sera livré en priorité...DÉDICACÉ si vous le désirez ! MERCI POUR VOTRE CHALEUREUX ACCUEIL ET VOTRE CONFIANCE ... Bien à vous. FRAMBOISE

8. JE NE VEUX PLUS ALLER A L'ÉCOLE - THÈME : Les violences sexuelles faites aux enfants -

12 € + 1 € expédition -livraison
Si vous souhaitez une dédicace, écrivez le prénom ICI !

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Vous pouvez aussi utiliser ce bulletin de commande à imprimer :

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TÉMOIGNAGES DE LECTRICES ET LECTEURS :

Le témoignage de M. maman d'une petite Z. : Un grand merci Framboise pour ce dernier petit livre rouge ! Tout à l'heure, en le lisant avec Z. je me suis sentie émue...émue et chanceuse , d'avoir un outil de plus pour m'aider et aider Z. à aborder ce sujet si délicat...Il n'y aura jamais assez de prévention mais quelle chance de pouvoir en parler ...grâce à toi ! Bravo à toi et à toutes les petites mains qui ont œuvré .

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Post du mois à lire , après la présentation des petits livres rouges !


Les mots, plutôt que les maux !

Bienvenue dans l'univers des petits livres rouges de FRAMBOISE !

Des petits livres rouges pour « parler vrai »...
Ils racontent l'histoire vécue par un enfant
Ils parlent de la vie - naissance, secrets de famille, séparation , divorce, maladie, mort, identité, déménagement, jalousie...
Ils sont des outils de communication
Ils offrent des pistes de réflexion
Ils interpellent nos émotions.

Ils s'adressent à TOUS, petits ou grands, QUEL QUE SOIT L'ÂGE, aux enfants, aux adolescents, aux adultes.
Ils parlent à chacun de nous, à l'enfant que nous avons été, bien caché à l'ombre de l'adulte que nous sommes devenus
« notre enfant intérieur ».

Je vous invite à découvrir la collection ci- après

FRANÇOISE POULET alias FRAMBOISE


pour tout renseignement ( PAR EX.envoi en nombre ,édition de facture ou autre ), me contacter par tel . +33 684868770 ou par mail : framboise.editions@orange.fr
Merci !





2 .le rhume de hanche; thème : le divorce* 12€+ 1€ expédition -livraison

LE RHUME DE HANCHE - livre n°2 - THÈME : le divorce- 12€ + 1€ expédition -livraison

3. Il est perdu mon papa ; thème : la mort d'un proche * 12€ + 1€ expédition -livraison

IL EST PERDU MON PAPA - livre n°3- THÈME : la mort d'un parent -la maladie grave - 12 € + 1 € expédition -livraison

4 . MON NOM DE FAMILLE : connaître ses origines, son identité * 12€ + 1€ expédition -livraison

MON NOM DE FAMILLE - livre n°4- THÈME : l'identité, connaître ses origines - 12 € + 1 € expédition -livraison

5. La maison de papa ; thème : le déménagement * 12€ + 1€ expédition -livraison

LA MAISON DE PAPA - livre n°5- THÈME : le déménagement - 12 € + 1 € expédition-livraison

6. MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - Thème :le cancer de l'enfant -

MAMAN METS TES LUNETTES ROSES - livre n°6 - THÈME : le cancer de l'enfant - leçon de vie face à la maladie - 12€ + 1 € expédition -livraison

7. LA PETITE SœUR ; THÈME : LA JALOUSIE DANS LA FRATRIE * 12 € +1 € EXPÉDITION -LIVRAISON

LA PETITE SœUR - livre n° 7 - THÈME : la naissance d'un enfant est une épreuve pour chacun au sein de la famille ; c'est un chamboulement pour l'aîné -assailli d'émotions diverses - relégué au second plan par le nouvel arrivant . Un nouveau regard sur la jalousie pour mieux comprendre ce qu'un enfant peut traverser.- 12 € + 1 € expédition- livraison .

1. LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL ; Thème : la naissance, un secret de famille...

le premier petit livre rouge
N'EST PLUS EN STOCK ! :
" LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL " THÈME : secret de famille, secret de naissance...
RÉÉDITÉ PLUSIEURS FOIS ...MAINTENANT ÉPUISÉ!

je vous l' offre en ALBUM PHOTO ou en DIAPORAMA en copiant ce lien :

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ou en vidéo sur youtube


LA PETITE FILLE QUI N'AVAIT PAS SOMMEIL

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Après la présentation des petits livres rouges, voici le blog !



LE POST DU MOIS.

Etes-vous un parent "hélicoptère " ??

  Être un « parent hélicoptère », c’est une image pour décrire le parent qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour préve...

mardi 26 mars 2024

Etes-vous un parent "hélicoptère " ??

 

Être un « parent hélicoptère »,
c’est une image pour décrire le parent qui semble toujours « voler » au-dessus de son enfant pour prévenir les possibles dangers et les difficultés. Un parent qui l'accompagne partout même dans ses activités périscolaires, qui veut avoir vue sur tout , qui veut tout contrôler, en fait qui ne fait confiance qu'à lui -seul ...quel que soit l'âge de l'enfant, sous-entendu que cela peut se poursuivre à l'adolescence . 

Qu’est-ce qui explique cette attitude et quel est l'impact sur l’enfant?

👪 Un parent surprotecteur

Le parent hélicoptère a tendance à être surprotecteur. Même s’il pense le faire pour le bien de son enfant, ce comportement peut nuire à l’autonomie et à la confiance de l'enfant quel que soit son âge . Plusieurs raisons peuvent amener un parent à vouloir tenter d’éviter tous les problèmes à son enfant.

°Certains parents veulent à tout prix éviter que leur enfant se blesse ou qu’il vive des émotions difficiles. Vouloir lui épargner les difficultés de la vie , lui cacher des évènements douloureux ne le prépare pas du tout à la vie telle qu'elle est. 

° D’autres surprotègent leur enfant pour calmer leur propre anxiété. Ils croient protéger leur enfant, en fait ils l' insécurisent !

° Le désir de performance peut aussi pousser des parents à agir ainsi. Ils veulent être le meilleur possible dans leur rôle de parent ou ils veulent empêcher leur enfant de faire des erreurs. Ils veulent que l'enfant excelle dans tous les domaines , ce qui lui met une pression très forte à l'encontre de son épanouissement . L'enfant agit alors pour faire plaisir à ses parents qui contrôlent tout et n'écoute pas ses désirs personnels ...ce qui fera des dégâts plus tard lorsqu'il osera affirmer son vrai moi, son enfant intérieur .

°  Cette attitude s'avère très néfaste car elle induit pour l'enfant un climat d'insécurité et nuit profondément à L'ACQUISITION DE son autonomie .

👪 Le besoin d’autonomie de l’enfant

Bien sûr, le parent hélicoptère agit avec de bonnes intentions, mais surprotéger son enfant peut nuire à son développement. En effet, un enfant doit vivre des expériences variées et explorer le monde seul pour devenir plus autonome, développer sa confiance et apprendre à gérer ses émotions. Cela veut dire que l’enfant doit vivre des réussites… mais aussi des échecs.

C’est normal que votre enfant vive des difficultés. Votre rôle est de l’aider à trouver des solutions et justement de l'accompagner à vivre ces difficultés car nous ne vivons pas dans un monde de bisounours où le risque zéro n'existe pas !

Sans le vouloir, le parent hélicoptère envoie à son enfant le message que le monde n’est pas sécuritaire pour lui. L’enfant comprend alors qu’il ne peut pas l’affronter seul et qu’il n’est pas capable de faire des choses par lui-même.Il devient alors craintif, peu sûr de lui, il n'a pas confiance en lui et ne construit pas son estime de soi.

👪 Protéger sans surprotéger

Vous croyez être un parent hélicoptère? Voici des stratégies pour vous aider à protéger votre enfant sans le surprotéger :

  • Guidez votre enfant. Pensez à accompagner votre enfant au lieu de faire les choses à sa place. Montrez-lui les gestes à faire pour réussir une tâche comme s’habiller lorsqu'il est petit,aller seul dans un module de jeu ou utiliser des ustensiles.A vous de montrer l'exemple ...
  • Aidez-le à surmonter ses difficultés et à réparer ses erreurs. Lorsque votre enfant explore et fait des erreurs, il apprend. S’il a renversé son verre de lait, invitez-le à ramasser le dégât avec vous. S’il a de la peine ou s’il est fâché, aidez-le à mettre des mots sur ses émotions. Et si votre enfant s’est chicané avec un ami, aidez-le à voir comment il pourrait régler son problème. L'enfant est une personne à part entière, il doit faire ses propres expériences.  Le rôle du parent ou des parents est de l'accompagner dans l'acte de grandir et de le préparer à la vie .
  • Faites-lui prendre des risques calculés. Donnez à votre enfant des défis réalistes pour son âge ou demandez-lui quel défi il aimerait surmonter, comme monter dans la grande glissade au parc ou apprendre à râper une carotte. Guidez-le ensuite dans ses défis, mais sans faire les choses à sa place.
  • Gardez confiance. Rappelez-vous que les parents parfaits n’existent pas et les enfants parfaits non plus !  Ayez confiance en vos capacités et en celles de votre enfant.
  • Informez-vous. Adaptez vos interventions à l’âge de votre enfant, à sa personnalité et à ses besoins. Vous pouvez vous informer dans les magazines, les sites et les livres spécialisés pour connaître les différentes étapes du développement de l’enfant...pour lui permettre d'acquérir petit à petit son  autonomie ! Faire à sa place pour que cela aille plus vite ou soit "mieux fait " est néfaste à son développement. L'enfant doit savoir qu'il a le droit de se tromper, l'erreur n'est pas un échec , c'est un apprentissage !
  • Partagez vos inquiétudes. Parlez avec votre entourage (ex. : partenaire, amis, grand-parent) de vos craintes ou des émotions que vous ressentez quand votre enfant vit une difficulté. Cela peut vous aider à dédramatiser la situation. N’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel si vos inquiétudes ou votre anxiété sont trop difficiles à calmer. Pensez que vous les transmettez à votre enfant, car celui-ci est une véritable "éponge " à émotions !
  • Plus tard à l'adolescence, il doit pouvoir évoluer dans un climat de confiance pour que le dialogue soit maintenu. Le parent doit savoir "lâcher prise "  et encadrer l'autonomie de son ado à qui il aura donné, en amont,  des informations sur les dangers du monde extérieur .  "Fliquer "son ado  nuira considérablement à la  relation avec les parents .


Comment en parler à l’autre parent?
Si votre partenaire agit comme un parent hélicoptère, c’est une bonne idée de lui en parler pour l’amener à en prendre conscience. Comme le parent hélicoptère est souvent très impliqué auprès de l’enfant, vous pouvez voir comment vous impliquer plus. Vous pouvez, par exemple, participer davantage aux routines comme celles du matin ou du coucher, accompagner votre enfant à ses visites médicales ou vous inscrire à une activité avec lui. Le but est d’amener le parent hélicoptère à déléguer des tâches et à lâcher prise sur certaines choses.

👪 Voici pourquoi le parent hélicoptère peut être nocif pour l'enfant selon un psychologue

Publié le par Clémence Blanquet

Psychologue, Mike Brooks s’est confié au sujet de la parentalité hélicoptère. Un type d’éducation qui a des avantages concrets mais peut aussi revêtir des inconvénients difficiles à vivre pour l’enfant.

Il existe de nombreux styles de parentalité. Mike Brooks, psychologue, s’est penché pour Psychology Today sur le cas des parents hélicoptères. Tout d’abord, il a défini cette parentalité comme celle de “parents hyper-impliqués et extrêmement préoccupés qui prêtent une attention particulière à chaque mouvement d'un enfant”. Le souci qu’il relève dans ce type de parentalité est que les parents se concentrent énormément sur le comportement impeccable et notamment le parcours scolaire de leur enfant, qui sont les conditions pour pouvoir partager des moments chaleureux. “Leur chaleur est principalement conditionnelle, de sorte que les enfants reçoivent de l'amour et une attention positive principalement lorsqu'ils répondent aux attentes élevées de leurs parents”, note le psychologue. Ce qui s'avère fâcheux . Le parcours scolaire concentre particulièrement une grande partie de l’attention que les parents donnent à leurs enfants, dans ce type de parentalité. Les notes doivent être toujours excellentes et l’enfant pleinement impliqué dans l’accomplissement de ses devoirs et autres activités.

L’un des problèmes que le psychologue relève dans la parentalité hélicoptère est qu’elle ne permet que difficilement à l’enfant de pouvoir développer son autonomie et certaines compétences sociales qui vont lui permettre d’être indépendant plus tard.Des parents hyper-impliqués et contrôlants portent atteinte au besoin développemental et psychologique d'autonomie et, dans une certaine mesure, de compétence des enfants.”, a analysé le psychologue. Cette façon que peuvent avoir les parents hélicoptères d’accompagner à chaque instant leur enfant pour le guider dans ses actes peut empêcher l’enfant de ressentir de la fierté face au mérite de son accomplissement : “De plus, même lorsque les enfants accomplissent des réalisations remarquables, ils ne bénéficient pas nécessairement de tout le mérite, car leurs parents ont fait une grande partie du travail.” Selon Mike Brooks, cette parentalité pourrait trouver sa source dans un sentiment de peur de la part des parents : “Il existe une base de peur implicite dans la parentalité hélicoptère.”

👪 La parentalité hélicoptère : un besoin de perfection

Mais le psychologue nuance : si la parentalité hélicoptère permet aux enfants de travailler leur niveau intellectuel, leur culture mais aussi leur permet de pouvoir prétendre aux meilleures écoles plus tard, elle peut aussi induire que l’enfant ne mérite de l’amour que s’il a été bon à l’école. “Nous devons envoyer un message cohérent selon lequel notre amour et notre acceptation à leur égard ne dépendent pas de la réalisation de certains objectifs, surtout s'il s'agit des objectifs que nous avons pour eux.” 

 Comme le rappelle Mike Brooks, “la parentalité est un exercice d’équilibre”, dans lequel chaque parent essaie d’apporter à son enfant “amour, chaleur, acceptation, conseils, limites et respect des limites”. Et dans lequel chacun fait comme il peut !

 Et surtout l'important est de savoir accepter son enfant tel qu'il est et non tel qu'on voudrait qu'il soit !!



 

samedi 2 mars 2024

Aider les enfants à gérer leur frustration ! Pour vous Parents, des pistes d'Isabelle Filliozat / article de Aurore Aimelet / Psychologies Mars 2024 .

Personne n'aime les limites , les contraintes, les interdits ...même nous les adultes ! Mais surtout pas les enfants , qui ont besoin d'apprendre progressivement à composer avec la dure réalité qui entrave le désir .
Comment se traduit la frustration chez le petit enfant ? Lorsqu'il est frustré, l'enfant ressent de la colère et/ou de la tristesse. Cela se traduit généralement par des cris, des pleurs, des tentatives de taper ou mordre. Mais cela peut aller jusqu'à des crises de colère incontrôlables à se rouler par terre. 

Voici quatre pistes saupoudrées de patience pour nous aider à les accompagner . 

Pour survivre aux inévitables déceptions de la vie, mieux vaut faire preuve d'intelligence émotionnelle, cette capacité à reconnaître, comprendre, exprimer, réguler et bien utiliser nos émotions. 

Mais quand on est un enfant, cet art de composer avec l'insatisfaction n'est pas facile .« L'intelligence émotionnelle, ça s'apprend ! » déclare Isabelle Filliozat , qui nous propose 4 pistes constructives.

1. RÉGULER NOTRE PROPRE RÉACTIVITÉ POUR DONNER L'EXEMPLE . C'est d'abord en cultivant notre propre intelligence émotionnelle que nous pouvons la transmettre. « Les enfants apprennent avant tout par mimétisme , bien au-delà des explications sur les manifestations , le rôle et le sens des émotions.» Si nous nous mettons nous-mêmes à crier notre exaspération, peu de chances que nos enfants suivent nos appels à la tempérance ! Il ne s'agit pas d'éviter ou de lutter contre tout état d'âme , mais de reconnaître et de mettre des mots sur ce que nous ressentons nous-mêmes. « Par exemple, dans les embouteillages, nous pouvons dire tout haut : « Oh la la ! j'ai le cœur qui bat vite, je sens de la colère, j'aurais bien envie de foncer dans le tas mais je vais plutôt souffler, respirer plusieurs fois...( ou regarder le ciel , boire un peu d'eau ...) . IL convient de l'exprimer, mais surtout de le faire devant les enfants pour que progressivement ils distinguent l'émotion - naturelle - de la réaction -appropriée ...ou pas .» 

2. JOUER POUR NORMALISER LES RESSENTIS.   L'idée parallèle est de les accompagner eux, dans leurs propres expériences. Pour cela, les jeux sont à privilégier dès les premiers mois de la vie . « Les parents peuvent par exemple pratiquer le "mirroring " avec leurs nourrissons: chacun imite l'autre en miroir ( sons, mimiques ...) , car ainsi se développent les capacités d'empathie. Le fameux " coucou-caché " , alternant disparition et réapparition, est aussi une façon pour les enfants de traverser l'inconfort de la séparation et de construire la confiance dans le retour du parent, ce qui fonde le sentiment de sécurité.» Tel est l'enjeu: apprendre dès le plus jeune âge à éprouver différents ressentis, qu'ils soient ou non agréables, sans paniquer . « Pour cela, laissons-les se mettre dans la peau d'une galerie de personnages, Y compris jouer au docteur qui fait des piqûres ou la maîtresse qui n'est pas commode, pour enrichir leur palette émotionnelle » . 

3 .NOMMER L'ÉMOTION QUI SE CACHE DERRIÈRE LA FRUSTRATION . « Lors de ces jeux de rôles avec des figurines, des peluches, qui parfois ne sont pas contentes du tout, nous pouvons les interroger tout en les laissant diriger les opérations : " Et comment réagit ce personnage à ce moment-là? Que ressent-il à ton avis ? " Parce qu'ils n'ont pas encore les mots précis pour dire ce qui ne va pas, c'est à nous de nommer correctement la peur, la colère. la tristesse qui se cachent toujours derrière la frustration ». Avec les plus grands, ces discussions peuvent prendre pour support un livre ou un film dans lequel héros et rivaux vivent eux aussi quelques tourments. C'est bien parce que tout le monde ressent parfois de l'insatisfaction qu'il sera plus facile pour les enfant de composer avec la leur.  « Si et seulement si nous l'accueillons nous-mêmes, sans la juger, la nier ou chercher rapidement à la faire disparaître. Nous pouvons ici leur proposer de souffler ( marcher, boire un peu d'eau, respirer ...etc ) . Et s'ils s'emballent , les questionner sur ce qui se passe en eux-mêmes: " Où ton corps réagit-il ? comment ? que ressens -tu ? à quelle émotion cela ressemble t-il ? » .

4. LES ENCOURAGER A PRENDRE SOIN D'EUX .  «Et puis parce que la frustration parle toujours de soi et d'un besoin contrarié, nous pouvons poursuivre l'enquête , indique Isabelle Filliozat . « As -tu besoin de quelque chose  ( de l'attention , souvent ) ? que peux tu faire, toi ? » . Il ne s'agit pas toujours de répondre à leur place , mais de les amener progressivement à entrevoir ce qu'ils peuvent eux-mêmes entreprendre, avec nos encouragements, voire notre aide. La frustration dit le manque, qui favorise aussi l'émergence du désir, donc stimule l'imagination et la créativité . Et il n'y a pas d'âge pour commencer à la voir du bon côté . « Un apprentissage ou un réapprentissage peut s'initier à tout moment , en particulier à l'adolescence, où nombre de cartes sont rebattues . C'est aussi le moment idéal pour entreprendre cette éducation à l'intelligence émotionnelle puisque la relation parent-enfant se réaménage . » Le seul risque : nous entendre  rétorquer lors d'un prochain épisode très contrariant : « souffle maman » ou « va faire un tour papa » !

LE BON DOSAGE : les chercheurs américains Claudia M . Gold et Ed Tronick , auteurs de "THE POWER OF DISCORD " sont convaincus du pouvoir de la discorde. « Selon eux , il est suffisant que 30% de nos interactions avec les enfants soient pleinement accordées à leurs besoins , explique Isabelle Filliozat , 70% peuvent ne pas l'être pour des raisons X ou Y . L'important n'est pas  d'éviter tout moment de frustration , mais qu'il y ait ensuite réparation » . 

 




vendredi 2 février 2024

POUR RÉPONDRE AUX QUESTIONNEMENTS DES PARENTS ...INQUIETS FACE A L'UTILISATION DES ÉCRANS .

 



° Face à la génération des " digital natives" , qui a grandi avec les ordinateurs et les écrans , parents et enseignants sont souvent désemparés.
*** comment prendre en compte leurs nouvelles aptitudes et adapter les apprentissages ? Réponses d'experts...

  • Un changement  spectaculaire des élèves -est constaté par les enseignants – en l'espace de quelques années : les enfants  sont plus inattentifs , bruyants , ils commentent tout , comme s'ils étaient devant un écran et comme si l'enseignant était lui aussi devant l'écran ; à la fois en dedans et en dehors du cours où rien n'est interdit et tout semble à moitié admis .
  • ils ont des difficultés à se concentrer , besoin de changer souvent d'activités
  • d'où obligation pour l'enseignant de trouver des solutions : changements de ton , de registre , de niveaux d'explication , jouer avec les mots , utiliser  l'humour …
  • Certains exigent des moments de silence absolu :ces plages sont appréciées par les élèves pour se donner le temps de réfléchir .
  • Les enfants  d'aujourd'hui sont très différents de nous : ce manque de concentration et ce recul vis-à -vis du savoir – déplorés par les enseignants – sont , pour les neuropsychologues , les révélateurs de nouvelles compétences cognitives , qu'ils nomment " des métaconnaissances " .
  • Les enfants  acquièrent , au cours de leur temps d'écran , « la capacité à conduire une réflexion sur leur propre raisonnement et sur celui d'autrui » , explique Léa Pasqualotti , neuropsychologue au laboratoire des usages en technologies d'information numérique à Paris . Le phénomène est d'autant plus étonnant , notable , inédit même , que ces compétences ont été assimilées en une seule génération» . Mais hélas , pas uniformément « Devant un écran , les enfants  qui jouent se ressemblent tous , pose François Taddei -chercheur à l'inserm et fondateur du centre de recherche disciplinaire – mais quand l'un apprend à manipuler des éléments complexes , à anticiper , à s'adapter , l'autre frappe au hasard en attendant que , à un moment , quelque chose se passe .Il ne fait que subir le jeu » pendant que le 1er développe « des aptitudes qui favoriseront son parcours scolaire et même son avenir professionnel » , le second fait du surplace .

  • Voici donc quelques pistes pour accompagner parents , enseignants et enfants :
1. stimuler leur réflexion critique : les enfants  s'ennuient en classe , ils décrochent vite car ils pensent à beaucoup de choses à la fois ,ils n'arrivent pas à écouter l'enseignant jusqu'au bout .
Selon le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron :« il faut stimuler leur réflexion critique , leur apprendre à réfléchir sur leurs actions et celles des autres .Pourquoi l'enseignant prend-il le temps d'expliquer ? Comment s'y prend-il? En observant le Professeur , l'enf peut s'intéresser à toutes les stratégies d'apprentissage , cela sera très formateur et il ne s'ennuiera pas »

2. les inviter à raconter leurs expériences:
les enfants ont du mal à canaliser leurs paroles : les mots tombent en cascade , mal articulés comme s'ils avaient peur d'être interrompus à tout moment .Ils ont toujours quelque chose à dire à leur voisin (e) de classe et ont du mal à se taire comme le demande l'enseignant.
Par rapport à la salle de classe où le temps semble suspendu , les enfants  vivent des expériences très intenses devant les écrans .
Pour Serge Tisseron , « il faut les inviter à les raconter . Ainsi , ils organisent leurs pensées , gagnent en recul , ils conceptualisent c'est -à dire qu'ils apprennent à intérioriser »

3 .développer leur agilité d'esprit .Dans de nombreuses écoles ,on déplore un manque  d'évolution "matérielle " : toujours tableau noir et craie ...et éponge pour effacer .« Après il ne reste rien »
Selon Léa Pasqualotti , les élèves préfèrent de loin l'écran : « ils se sentent plus en intimité avec lui , mieux accompagnés. L'écran est mobile , dynamique , ils peuvent s'en emparer , le posséder et stocker la "bonne" version de leur travail , celle qui n' a plus de fautes »

«Il ne faut pas s'effrayer de leur zapping , dans la conversation , dans le surf sur internet , conseille Serge Tisseron , au contraire , utilisons cette aptitude pour les aider à développer leur agilité d'esprit ».

4. leur donner confiance dans le savoir :
«Quand ma maîtresse ne sait pas , elle dit que c'est à nous de chercher !» s'indigne Alice qui teste les adultes pour savoir si sa maîtresse fait bien son métier .
« Plus que jamais , c'est le lien entre l'enseignant et l'élève qui compte , observe François Taddei . L'enseignant est un éclaireur , un chef d'orchestre : il doit inspirer et insuffler la confiance »
« Contrairement à nous , les enfants  n'ont pas peur que les savoirs soient discutables , complexes ,expose S.Tisseron , expliquez-leur qu'il est normal que les adultes ne sachent pas tout : discutez des sources , dites -leur que c'est formidable d'entrer dans un monde où rien n'est sûr, où tout peut évoluer grâce à eux ; les enfants aiment cette idée »

5 . leur faire prendre conscience de leurs compétences : passer de la solitude devant l'écran à la proximité avec les autres en salle de classe n'est pas toujours simple : S.Tisseron conseille de favoriser les jeux d'écran à plusieurs , avec les parents ,amis ou en réseau « pour que les enfants  puissent comparer leurs performances à celles des autres et sachent ainsi comment se situer dans un groupe »
«A partir de 9 ans , ils ont apprivoisé les écrans; il faut les inviter à parler de leur progression , à raconter leurs péripéties d'échecs et de succès , c'est ainsi qu'ils peuvent prendre conscience de leurs compétences »
A lire : "l'éducation réinventée , une école grande comme le monde "de Salman Khan ( manifeste pour un nouvel enseignement : sur YOUTUBE , cours en vidéo de 18 mn dans toutes les matières )



*** L'ENFANT ET LES ÉCRANS : UNE VRAIE QUESTION DE SOCIÉTÉ .
° Ordinateurs , consoles , tablettes : en moins de 20 ans , les écrans se sont installés dans nos foyers , bouleversant nos habitudes , les rôles des parents , les compétences des enf .
° En même temps , ces écrans offrent des possibilités d'ouverture au monde , d'apprentissage et de découverte fabuleuses auxquelles aucune génération n'a eu accès auparavant .
° Inutile de diaboliser ces écrans , il faut simplement se poser les bonnes questions , se renseigner et en tirer le meilleur profit .

° L'effet hypnotique des écrans rend impossible toute autodiscipline chez un enfant ; les parents sont donc le seul garde -fou!

@ conseils de S.Tisseron -qui depuis l'avènement du numérique , n'a eu de cesse de s'intéresser au virtuel et à son usage , notamment chez les enfants- pour en encadrer l'usage des plus jeunes :

1 .pas d'écran avant 3 ans :le petit enfant ne gagne rien à la fréquentation des écrans alors que tout son temps devrait être consacré au toucher et au palper pour développer son cerveau et élaborer ses repères temporels , ces derniers étant construits au travers des histoires qu'on lui raconte et les livres qu'il feuillette .
2 . pas de console avant 6 ans : aussitôt que les jeux numériques sont introduits dans sa vie , ils accaparent son attention aux dépens de ses autres activités ; jouer sur l'écran est à proscrire si la pratique est solitaire : « à cet âge , jouer seul devient rapidement stéréotypé et compulsif »
3 .pas d'internet avant 9 ans : l'accompagnement des parents sur internet doit permettre à l'enfant d'intégrer 3 règles essentielles : 1.tout ce que l'on y met peut tomber dans le domaine public ;
 2 . tout ce que l 'on y met restera éternellement ; 
3. tout ce que l'on y trouve est sujet à caution 
 « A partir de 8 ans , expliquez-lui le droit à l'image et le droit à l'intimité»
4 . pas de réseaux sociaux avant 12 ans : internet se pratique selon des règles d'usage et surtout à des horaires fixés par les parents .Evitez d'installer l'ordi dans sa chambre !
5 . parler des risques après 12 ans : évitez de lui laisser une connexion nocturne illimitée depuis sa chambre ; discutez avec lui des téléchargements , des plagiats , de la pornographie et du harcèlement ,Refusez d'être "son ami "sur FB.

@ LA TABLETTE NUMÉRIQUE  est devenue un des outils numériques les plus populaires dans le monde ( 50 M d'utilisateurs )
° la tablette est  une nouvelle nounou virtuelle pratique , en voiture , au restaurant , quand il pleut , quand on n'a pas le temps ….et très vite , tout le temps! Le calme obtenu étant parfois addictif aussi pour des parents fatigués !
        • ATTENTION : addiction rapide à cause de la récompense immédiate et systématique qui a lieu dès que la tablette est entre leurs mains, problème  qui s'aggrave avec l'âge : troubles de l'attention , problèmes de développement émotionnel , difficultés psychiques , sociales , relationnelles : voilà ce que risque potentiellement un enfant surexposé aux écrans !
        • Attention à la tablette empruntée aux parents : danger de penser que la tablette est sécurisée -penser au contrôle parental la tablette spéciale enfants est un appareil mieux adapté aux besoins de l'enfant -penser aussi à installer un contrôle parental !-  et truffée de contenus vraiment adaptés à son âge mais elle est aussi potentiellement addictive que la tablette familiale parce que cela généralise un accès précoce à ces outils , que les contenus pour enfants sont pensés pour eux et parce que les parents n'ont plus peur qu'elle se casse en tombant ( tablette renforcée ) ; enfin , comme c'est leur tablette , les parents laissent plus facilement l'enfant l'utiliser quand il le désire: l'appareil semble donc sans danger et si c'est vrai concernant l'accès à internet , le problème  de la dépendance aux écrans reste entier .

        • Recommandations des psychologues et de l'académie américaine de pédiatrie :
* simples et pleines de bon sens : ne pas exposer les enfants de moins de 2 ans aux écrans et  limiter à 1ou 2 h /jour maximum l'exposition pour les enfants  d'âge scolaire ( tous écrans confondus -TV compris )
* interdire toute présence d'écrans dans les chambres
* inciter les parents à partager un maximum d'activités avec leurs enfants  .
l'utilisation des écrans n'est pas toujours bénéfique pour les enfants  et a des effets néfastes sur leur comportement : incitation à passer beaucoupde temps devant sa tablette d'où dépendance : l'enfant  risque d'oublier le monde extérieur et de passer son temps à jouer . Bien que la plupart des jeux adaptés aux tablettes tactiles soient éducatifs , l'enfant risque de perdre ses repères spatio-temporels et de se réfugier dans le monde virtuel : néfaste pour les plus petits qui sont encore dans une période d'apprentissage de la vie et qui ne prendront pas goût à découvrir les choses en exploitant leurs 5 sens comme il faut .
  • D'autre part , un grand  nombre d'applications des tablettes pour enfants  sont individuelles ce qui donnera à l'enfant le prétexte de passer ses journées seul , ce qui l'empêchera de se faire des amis et de s'adapter à la vie en société – impact non négligeable sur son comportement à l'école .
  • Egalt , ces applications ne permettent pas toujours  aux enfants  de faire de l'exercice ; les enfants ont besoin de s'amuser et de bouger afin que leur croissance se déroule normalement et pour être en bonne santé : l'enfant qui est accro à sa tablette , sa console ou son ordi reste à l'intérieur , installé sur son lit ou un canapé au lieu d'aller jouer à l'extérieur avec ses amis : ne pas oublier que le système immunitaire se forme et se forge en rencontrant les éléments extérieurs .


° Précautions d'utilisation :

    • pas de tablette avant 3 ans : l'enfant a d'autres jouets et activités à découvrir, il a bien le temps de se "connecter "!
    • choisir un appareil adapté à l'âge de votre enf
    • idem pour les applications : adaptées à son âge et à son développement.
    • Attention , en cas de possibilité d'accès à Internet , installez un filtre parental fiable !
    • Limiter le temps d'utilisation par l'enfant : une fois l'appareil rangé , incitez -le à prendre l'air ou à jouer dehors
    • conseils simplistes mais qui permettront d'éviter des problèmes  comme l'addiction , le trouble du sommeil, l'a-socialisation …

@ INTERNET ET LES ENFANTS .
° 50% des foyers avec enfants sont équipés d'une connexion internet : chiffre qui augmente avec le nombre d'enf d'où nécessité de cadrer , communiquer , accompagner .

°conseils pratiques donnés par S.Tisseron :
-1. dès 3 ans cadrer un temps d 'écran : temps qui englobe le temps passé devant la télévision , la console, l'ordi , la tablette : 45 mn à 3 ans , augmente petit à petit pour atteindre 2h à 8 ans .
 
-2. pas d'internet avant 9 ans , en vertu de ce que le psychiatre appelle la règle des 3/6/9 : pas de TV avant 3 ans , pas de jeux numériques avant 6 ans et pas d'internet avant 9 ans .

-3. pas de connexion internet après 23 h : couper le wifi pendant la nuit .

-4.expliquez à votre enf que sur le net , il ne doit jamais divulguer ses données personnelles : nom , adresse , n°TEL , mot de passe , photos...

-5.il est tout à fait normal que l'enfant ait envie de faire le saut du virtuel au réel . Votre rôle : le mettre en garde sur les éventuels dangers de cette rencontre , et prendre toutes les précautions pour minimiser les risques , en l'accompagnant par ex .

-6. installer un filtre pour montrer à son enfant que l'on se soucie de lui , mais lui expliquer que ce filtre n'est pas infaillible et qu'il peut tomber sur des images choquantes . 
 
-7. justement , l'inciter à parler de ce qui a pu le choquer sur internet en expliquant que vous aussi , cela vous arrive .

-8 .ne jamais contrôler les sites visités par son enfant au risque de compromettre sa confiance .

-9. montrer l'exemple en sachant soi-même doser sa propre consommation d'écrans ! Lisez-leur des livres , un chapitre chaque soir pour les habituer à un rythme de pensée plus ample et leur donner de "l'endurance cérébrale " : aidez -les à prendre le temps de bien choisir leurs mots quand ils parlent , encouragez-les à pratiquer le théâtre , la musique ou toute autre activité qui demande de longs temps d'apprentissage et entraîne leur mémoire. Fixez par contrat des limites horaires et un temps d'écran adapté à leur âge ; jouer avec eux est aussi un bon moyen d'entamer le dialogue .

@ des réflexions de S.Tisseron :
  • vouloir faire le pas du virtuel au réel est une preuve de bonne santé mentale mais ce désir  peut être dangereux ... aussi est-il nécessaire d'expliquer à l'enfant  qu'il doit en parler à ses parents ; avec Internet , il ne s'agit plus d'éviter les risques , mais de permettre aux jeunes de courir des risques avec le maximum de précautions.
  • Le net attire les enfants car ils y trouvent des choses de la vie réelle mais avec plus d'intensité :par exemple, la possibilité de jouer à cache-cache:   
    ( prendre un pseudonyme, se faire passer pour un garçon ou une fille , être plus jeune , plus vieux ..jeu qui permet aux ados et pré ados d'explorer différentes  postures de la vie ) ; également ils y trouvent de l'attention : ils sont certains à tout moment de trouver quelqu'un pour jouer , parler , partager ; internet permet également la maitrise de la distance relationnelle : sur le net , on s'engage , se désengage d'un seul clic !
ils ont la possibilité de  raconter leur  vie , ainsi valoriser 
leur existence .

  • Pour les parents , un enfant devant son ordi est seul , mais non , il communique ! la communication à distance est devenue une règle de vie dans notre société ...mais internet ouvre sur 2 portes : l'imaginaire et la réalité ; on peut aller vers l'imaginaire seul , regarder des paysages , admirer des objets de rêve ...tout comme on peut pousser la porte de la réalité et interagir avec une multitude de personnes : le virtuel est un monde qui mène soit vers l'imaginaire , soit vers la réalité ; les parents ont ce rôle à jouer en accompagnant leur enfant vers le réel d'où l'importance de valoriser le désir de voir les choses pour de vrai .

  • Le net peut être une menace pour le cocon familial ; les parents passent moins de temps à communiquer avec leurs enfants ; de plus , les famille réelles sont remplacées par familles virtuelles : e-parents , e-grands-parents ..évolution de la famille amorcée d'ailleurs avec les familles recomposées .

  • La crainte de 2 fléaux est réelle sur internet : la violence et la sexualité ..mais ces 2 fléaux sont partout , dans la "vraie vie " aussi !le risque n'est -il pas que les enfants  ne se rendent plus compte qu'il s'agisse de choses réelles ? si l'on en juge par le phénomène du happy slapping ( filmer une agression avec son téléphone ) . S.Tisseron pense que le happy slapping est une agression faite pour être filmée , il est fait pour démontrer la force de celui qui tape , or , les images de quelqu'un qui frappe n'ont aujourd'hui plus beaucoup de valeur car tous les jeunes savent que l'on peut fabriquer une image de toutes pièces et créer ainsi des choses qui n'ont jamais existé ..donc la meilleure prévention des dangers de la violence et de la pornographie est d'offrir un appareil photo à son enf dès 5 ans , de lui expliquer que les images sont des constructions , que tout est affaire de cadrage et de choix , c'est la meilleure éducation aux images qui soit .

  • Au terme " addiction" -réservé aux drogues – préférer le terme "dépendance " ou "assuétude " car les jeux vidéo sont des espaces virtuels chargés de sens alors que les substances toxiques sont des molécules .
  • Et pour que cette assuétude ne devienne pas pathologie , bien cadrer le temps d'écran dès 3 ans car si l'habitude est prise , cela devient très difficile !
  • Ne pas faire confiance aux systèmes informatiques de contrôle parental ! Les meilleurs fonctionnent à 80% , les moins bons à 20% .OUI IL FAUT INSTALLER UN FILTRE et expliquer à son enfant que ce filtre n'est pas sûr à 100% donc qu'il peut tomber sur des choses choquantes et si cela arrive , il doit en parler : valoriser l'installation de ce filtre en mettant en avant que c'est par souci pour lui , ne pas le faire en cachette ; ne pas contrôler les sites visités par son enf via l'historique car quoique l'on découvre , on ne pourra pas en parler à son enfant car on l'a surveillé dans son dos : plus la surveillance augmente , plus les gens la contournent ; cela donne des enfants sournois et cachottiers .

  •   quel est le risque d'une trop grande consommation d'écrans pour nos enfants ? Chez les ados , une pensée zapping appauvrissant la mémoire , la capacité de synthèse personnelle et d'intériorité ; selon l'Académie de sciences sur l'enfant et les écrans , il est démontré que avant 2 ans , les écrans non interactifs ( TV et DVD ) peuvent avoir des effets négatifs : prise de poids ,retard de langage , déficit d'attention , risque d'adopter une attitude passive au monde , et que avant 6 ans , la possession d'une tablette ou d'une console présente plus de risques que d'avantages .

  • Il faut éveiller les enfants à exercer une conscience réflexive de leur relation aux écrans et aux mondes virtuels ; une éducation à " l'autorégulation" dont tous les adultes doivent se sentir responsables .

  • à lire de Serge Tisseron :
  • qui a peur des jeux vidéo ? ( Ed.Odile Jacob )
  • enfants sous influence ( Ed.Armand Colin )


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